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Les cent vues du mont Fuji

01.01.2013

Les « Cent vues du mont Fuji » de Katsushika Hokusai est un recueil d'estampes en trois volumes ; il fait partie de ces ouvrages qui m'ont profondément marqué. Sur le thème du mont Fuji, Hokusai crée cent variations magistrales ; prétexte pour nous montrer des scènes de la vie des japonais de son époque avec des audaces graphiques et de mise en pages qu'il partage avec d'autres peintres & graphistes nippons comme Hiroshige et Utamaro.
Facétieux, Hokusai joue à cache-cache avec le spectateur ; le mont Fuji occupe parfois une place infime dans ses compositions, la montagne est estompée ou masquée, reflétée dans l'eau ou dans une coupe de saké, voire même absente, mais symbolisée par un tas de neige.

Un exemple étonnant de cet ouvrage étonnant, est la planche n° 99 ; elle montre qu'en 1834 Hokusai connaissait très bien le principe de la chambre noire [1] (camera obscura), l'ancêtre de l'appareil photographique utilisé par Niepce & Daguerre, les inventeurs − officiels − de la photographie en 1839.
On y voit deux personnages étonnés par l'image inversée du mont Fujiyama, projetée sur le papier blanc translucide d'une porte coulissante. Un domestique indique que cette image « photographique » provient du trou situé dans le volet en bois. C'est le principe du sténopé [2].

Je ne résiste pas au plaisir de laisser la parole à Hokusai lui-même, pour parler de son art :
« Dès l'âge de six ans, j'étais enclin à copier la forme des choses, et vers cinquante ans, mes dessins étaient fréquemment publiés ; mais jusqu'à l'âge de soixante-dix ans, rien de ce que j'avais dessiné n'était digne d'intérêt. À soixante-treize ans, j'étais un peu en mesure de comprendre la croissance des plantes et des arbres, la morphologie des oiseaux, des animaux, des insectes et des poissons. Ainsi, lorsque j'atteindrai quatre-vingts ans, j'espère avoir fait des progrès, et à quatre-vingt-dix ans j'espère pouvoir pénétrer les principes fondamentaux des choses, de sortes qu'à cent ans, j'aurai atteint un état divin dans mon art, et à cent-dix ans, chaque point et chaque trait seront pétris de vie. Ceux d'entre vous qui vivront assez longtemps, témoigneront de la véracité de mes paroles. »
Sur son lit de mort, il dira : « Encore cinq ans de plus et je serais devenu un grand artiste ».

En hommage à Hokusai qui se dénommait lui-même « le vieux fou de dessin », je me permets de mettre mon grain de sel avec une cent-unième vue du mont Fuji de mon cru dans la Galerie Photos.

Notes
[1] Instrument optique qui permet la projection d'une vue en deux dimensions sur une surface plane.
[2] Dispositif optique simple pour d'obtenir un appareil photographique dérivé de la camera obscura, où la lentille de l'objectif est remplacée par un simple trou de très faible diamètre.

Liens
Cent vues du mont Fuji, toutes les planches de l'ouvrage sont là.
Hokusaï (1760-1849) peintre, dessinateur japonais.
Hiroshige (1797-1858) dessinateur, graveur et peintre japonais.
Utamaro (v. 1753-1806) peintre japonais.
chambre noire
sténopé

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Le noir & blanc en couleur et réciproquement…

09.12.2012

Photographier en noir & blanc est ma seconde nature ; je ne sais pas voir autrement. Certes, les contraintes professionnelles m'ont souvent amené à utiliser des films couleur, mais mon regard est plus porté par le contraste des lumières et la gamme des gris que par le chromatisme. Mon cerveau a tendance à traduire en noir & blanc ce que mes yeux voient naturellement en couleur. D'ailleurs, mes images couleur sont composées d'une palette restreinte de deux ou trois tonalités ; je fais de la couleur avec l'esprit noir & blanc.
Il arrive parfois que la réalité fasse du noir & blanc… en couleur. Un ami me propose récemment de prendre le thé. Il pose sur la table noire, deux tasses blanches puis la théière grise sous la lumière verticale de la suspension ; mon regard capte aussitôt l'image… Je sors l'appareil photo de ma poche pour deux prises de vues à la volée.
Présenter la photo originale en couleur aurait suffit, mais je n'ai pu résister au plaisir de créer une version noir & blanc. À première vue, la différence peut paraître insignifiante, voire anecdotique, mais un regard attentif perçoit vite l'atmosphère particulière qui émane de chacune des versions. J'ai fait le choix de présenter la version noir & blanc monochrome sur la page d'accueil ; c'est ma nature.

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Fiat Lux !

10.10.2012

Voici le premier d'une série d'articles qui apporteront un éclairage particulier sur mes réalisations photographiques. Que la lumière soit, et la photo fût.

Voici dans quelles conditions j'ai fait la prise de vue intitulée : Ruine, Île-Grande, Pleumeur-Bodou, 1973
Le but de mon voyage était d'acheter une casquette de marin et une paire de bottes jaunes. Je conviens que le prétexte de faire près de mille kilomètres pour si peu de choses peut paraître futile et saugrenu ; en vérité, j'avais simplement le désir de découvrir la Bretagne, cette terra incognita. Je ne fus pas déçu !
J'avais déjà écumé la côte de St Brieuc à Trébeurden lorsque je m'arrêtai près de cette ruine à l'extrémité ouest d'Ile-Grande, un jour de tempête où le vent décornait plus que les bœufs.
L'appareil photo à la main, le dos face à la mer, j'avais du mal à me tenir debout sur les rochers glissants que le ressac martelait avec violence. Le vent brassait les nuages comme un tas de torchons dans un lave linge. Le bruit des éléments ajoutait encore à la dramaturgie du lieu et me faisait penser à une chanson qui dit : « Est-ce nous qui dansons ou la terre qui tremble ? » [1].
Je cadre, je déclenche. Une seule prise de vue ; ma position devenait périlleuse, je risquais de tomber et me faire happer par les vagues.
La photo était dans la boîte, et j'avais évité la fin prématurée d'une carrière de photographe, qui commençait à peine.

Note
[1] Claude Nougaro « Paris mai »

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Fin de stock

06.07.2012

Je vous ai présenté chaque mois les photographies tirées de mes archives argentiques & numériques. Celles de ce mois-ci viennent clore l'ensemble de mes images personnelles de 1970 à 1990.
Désormais les mises à jour du site seront irrégulières et tributaires de mon activité photographique au gré du temps, puis çà, puis là, comme le vent varie...

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L'épaisseur du temps

06.07.2012

C'est peu dire que je ne suis pas un photographe prolifique. Dans mes périodes les plus productives ― hors travail professionnel ― je n'ai guère fait que quelques dizaines de prises de vue par an et ma Galerie Photo contient à peine cent clichés réalisés en une quarantaine d'années.
À raison d'un centième de seconde, en moyenne, pour chacune des cent prises de vue, quarante ans de mon activité photographique sont concentrés dans une seule et unique seconde...

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L'apologie du vulgaire & la beauté du regard

11.06.2012

Nombre d'entre vous me complimentent de temps à autre sur la qualité de mon travail, disent aimer mes photos qu'ils trouvent belles. Par-delà les félicitations qui font plaisir et reluire un tantinet ma vanité, vos compliments m'ont amené à m'interroger sur la beauté de mes photos.
À y regarder de près, les sujets que je capte avec ma boîte à faire des images ne sont pas particulièrement beaux en soi. Je montre le banal, le quotidien, le trivial ; mes photographies sont l'apologie du vulgaire, dans son acception primordiale. L'image d'un caillou maculé de goudron, une boîte de conserve rouillée, une bâche noire, une maison en ruine ou des jambes sur un matelas sont elles intrinsèquement belles ? Ne pourrait-on pas aussi se poser cette question pour des tableaux comme « l'Origine du monde » de Courbet ou « La chambre à coucher » de Van Gogh ?
J'aime faire des photographies qui montrent peu de choses, qui suggèrent et invitent le spectateur à porter son regard, dans un espace ouvert à la sensibilité, au-delà de la simple représentation des êtres et des choses et à passer de l'autre coté du miroir.
« L'œuvre d'art appartient à celui qui la contemple » disait André Malraux, il affirmait aussi que « L'art n'humanise pas les hommes en fixant des spectacles, mais en exprimant une communion. » [1]
Outre une certaine esthétique que j'instille dans mes images, la beauté que vous trouvez dans mes photographies est celle que vous apportez aussi par votre regard, et j'aime à penser que certaines de mes photos sont belles grâce à votre propre beauté.

Note
[1] André Malraux « Le musée imaginaire »

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Le geste musical

05.04.2012

J'ai réalisé cette série de photos en 1988 pour l'Académie Baroque d'Aix-les-Bains lors de son festival de musique des « Pâques Musicales », à la demande de son président et fondateur Michel Daudin [1]. L'ensemble de ce travail photographique, conçu comme contrepoint visuel aux concerts, fut exposé à la bibliothèque Lamartine à Aix-les-Bains pendant la durée de Pâques Musicales de 1989. Pour la circonstance, j'avais présenté cette exposition en rédigeant le texte suivant :

« Élément contrapunctique de la musique, l'image photographique joue du silence. Ces photographies nous révèlent l'intensité du geste musical, la rigueur, la concentration et la tension des musiciens au travail.
Elles sont un hommage à ceux qui nous font partager leur passion le temps d'un concert.
Regardons, écoutons... les photographies font peut-être aussi de la musique. »

Ces photos furent prises dans des conditions d'éclairage difficiles ; les églises, les salles de travail et de répétition sont souvent peu et mal éclairées, sans compter que même assis, un musicien n'arrête pas de s'agiter dans tous les sens.
Plutôt que de casser l'ambiance de travail et de gêner les instrumentistes par un apport d'éclairage artificiel j'avais choisi de travailler l'appareil à la main et avec la lumière ambiante pour saisir le travail des artistes « dans leur jus », la qualité technique des photos dût-elle en souffrir quelque peu, comme en témoigne certaines photos prises avec un temps d'exposition relativement long, pouvant parfois aller jusqu'à une seconde « à main levée ».
Bien que les photos prises sur le vif ne soient pas mon domaine de prédilection, j'ai beaucoup aimé travailler auprès de ces musiciens qui ont eu la gentillesse et la patience de me laisser opérer à ma guise.
Je salue chaleureusement Michel Daudin pour son travail à la tête de l'Académie Baroque qui nous a offert de grands moments de bonheurs musicaux.

Note
[1] Michel Daudin est décédé le 1er Septembre 2017. Il vivait depuis 1994 en Touraine où sa passion pour la musique l'avait poussé à fonder l'association « Ensemble Charles Bordes » et à œuvrer en tant que directeur artistique des Journées Charles Bordes. Je vous convie à faire un tour sur le site de cet évènement musical.

Lien
Michel Daudin
Journées Charles Bordes

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Histoire d'un logo

10.11.2011

Vous avez remarqué ce petit signe qui revient souvent en tête des articles. D'aucuns pourrait penser qu'il s'agit d'un avatar du Taijitu ☯ le symbole taoïste du Yin et du Yang. Pas du tout, j'ai créé ce logotype en même temps que mon premier studio de photographie en 1971. Il représentait pour moi, à la fois, un œil de chouette stylisé et le symbole de la photographie, c'est à dire l'agrandissement de l'image négative (petit cercle) en son inverse l'image positive (grand cercle). Quarante ans après, je l'utilise encore pour ponctuer ce site.

Lien
Taijitu : symbole taoïste Yin et Yang

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La quête du Graal

14.10.2011

Suite à l'article précédent [1], je suppose que les amateurs de technique photographique aimeraient savoir quel appareil j'ai finalement choisi.
Il me fallait un appareil photonumérique qui réponde aux besoins réels de ma pratique photographique. À savoir, comme je l'ai dit dans l'article « Small is beautiful », un appareil compact et léger, mais doté de caractéristiques techniques évoluées, capable de faire des photos qui embrassent une grande portion d'espace, avec une grande profondeur de champ et pouvoir faire des prises de vue sans éclairage d'appoint quand la lumière ambiante est faible. J'ai besoin aussi de reprendre la main sur les automatismes et travailler en manuel. Fort de ce cahier des charges bref mais assez précis, j'ai donc cherché un appareil très compact et léger qui tienne facilement dans la poche d'une veste ou dans un étui accroché à la ceinture et pesant moins de 300 grammes, pourvu d'une optique d'excellente qualité, un zoom de faible amplitude (x4) qui commence avec un grand-angulaire équivalent à 24 mm de focale, doté d'une grande ouverture de diaphragme (autour de f:2) et avec les automatismes débrayables. Voilà pour l'outil ; après, c'est au photographe de faire son boulot.
Mes désirs ont failli ne pas se réaliser, car bien qu'il y ai pléthore d'appareils en tous genres, il y en a très peu qui répondent à ces critères et un seul qui correspondait vraiment à mes attentes : le Panasonic Lumix LX5 (pour les quidams en mal de reconnaissance, le même appareil estampillé Leica est vendu 200 € de plus...). Outre les caractéristiques répondant à mes desiderata, cet appareil offre en option un viseur électronique amovible qui couvre 100% du du champ photographié et qui permet de cadrer à hauteur d'œil pour éviter de tenir l'appareil à bout de bras, réduisant ainsi les risques de bougé. Cet appareil est doté d'un capteur de petit format 1/1.63" (7.89 x 5.81 mm) de 10.1 megapixels qui limite les tirages de qualité au format A3, mais cette restriction ne me gêne pas car je n'aime pas trop le grand format et ma pratique tend plutôt à faire des tirages inférieurs au format A4 [2]. Voilà, j'ai presque trouvé mon Graal, discret, pratique, efficace ; à moi de l'utiliser au mieux de ses possibilités et de ses limites. Gardons néanmoins à l'esprit qu'il n'y a pas de « meilleur » appareil photographique dans l'absolu, pourtant il en existe dont les caractéristiques correspondent mieux que d'autres à nos propres besoins.
Je remarque que depuis quelques mois, de plus en plus de constructeurs semblent s'intéresser à ces appareils compacts dits « expert ». Une évolution du matériel photographique qui mérite d'être suivie de près par ceux et celles qui veulent photographier léger.

Notes
[1] voir Small is beautiful
[2] voir Le plaisir de regarder des photographies

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Small is beautiful

15.09.2011

Après le crash du capteur de mon appareil photonumérique, je me mis en quête du meilleur appareil possible correspondant à ma pratique photographique et à mon budget. Restait à déterminer quel est le meilleur appareil...
Je regardais d'emblée vers les appareils à visée reflex, évaluant les qualités techniques, réelles ou supposées, des uns et des autres. Après un temps de réflexion, il m'est apparu que le meilleur appareil est celui que l'on utilise au quotidien, qui est disponible quand on en a besoin, où que l'on soit. Cet appareil se doit d'être d'excellente qualité, assez léger et compact pour que je puisse l'avoir toujours avec moi, dans une poche.
Fort de ce constat, je renonçai à l'achat, par trop onéreux, d'un appareil reflex à objectifs interchangeables que l'on balade dans un sac rempli d'accessoires forcément indispensables, au risque de transformer le photographe en sherpa. Tout un attirail encombrant qu'on se lasse de toujours trimballer avec soi, avec parfois la crainte de se le faire voler. La plupart du temps, ce matériel est rangé sur l'étagère d'un placard, dans l'attente du moment exceptionnel où l'homo photographicus va dépoussiérer l'appareil pour faire des photos.
Ne vaut-il pas mieux faire une photo quand l'occasion se présente avec un petit appareil aux capacités techniques plus ou moins limitées mais que l'on maîtrise parfaitement, que ne pas faire de photo du tout ? Mon choix est fait : « Small is beautiful ».

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L'image d'un crash

19.08.2011

Pendant que je réalisais les photos de la série l'Âge de fer, le capteur de mon appareil photonumérique qui manifestait déjà des signes de faiblesse, a fini par rendre l'âme dans une sorte de crash final du plus bel effet.



La dernière image... puis le crash !
Plaisant, n'est-ce pas ?

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Le plaisir de regarder des photographies

18.09.2010

Il est communément admis de considérer une photographie comme un objet de décoration, de l'encadrer et de l'accrocher sur un mur. Elle reste ainsi des années exposée au regard, jusqu'à se fondre dans le décor.
Pour ma part, je pense que l'exposition permanente risque d'émousser le regard. Écouterions-nous tous les jours Glenn Gould jouer les Variations Goldberg pendant des heures, mangerions-nous de la mousse au chocolat à chaque repas, pendant des années ? J'en doute...

À contrario, je pense qu'une œuvre graphique se regarde de temps à autre. Je partage avec nos ancêtres préhistoriques la démarche d'aller au cœur des ténèbres d'une grotte redécouvrir chaque fois ces œuvres singulières qui vibraient à la lueur tremblante des lampes à graisse. Je m'accorde avec les lettrés chinois qui déroulaient avec précaution les rouleaux de papier ou de soie sous la lumière crépusculaire pour apprécier les subtilités tonales de l'encre et le geste de l'unique coup de pinceau.

J'aime, confortablement calé dans un fauteuil, partir à la découverte toujours renouvelée des tirages sortis des boîtes qui protègent les photos de la lumière destructrice qui les a créées. J'aime regarder les photographies à distance de lecture, débarrassées de la vitre protectrice qui ampute les tons les plus délicats et qui dévalue le travail du photographe. J'aime les remettre dans la boîte comme on quitte des amis après une bonne soirée, en emportant en soi la sereine promesse d'une prochaine rencontre.

Malgré tout, j'accroche de temps à autres une photo sur les murs de mon logis en la renouvelant plus ou moins régulièrement pour stimuler le regard et modifier, par ce simple détail, l'ambiance de la pièce.

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Le droit d'auteur & Creative Commons

18.09.2010

Comme tout travail de création, mes photographies sont automatiquement protégées par la loi sur le droit d'auteur. Le problème est que si vous désirez utiliser mes photos dans un cadre privé, pédagogique ou associatif, cette loi vous interdit de le faire librement et vous empêche de les reproduire et de les communiquer sous peine d'être considéré comme un horrible pirate, un gibier de potence, passible d'une lettre de cachet et de croupir dans les geôles de ce qui fut la République. Afin de vous éviter ces tourments, je mets mes photos sous une licence Creative Commons qui assouplit le carcan du droit d'auteur.

Je vous autorise donc à reproduire, distribuer et communiquer librement mes photographies et les textes du site pour peu que vous ayez la courtoisie de respecter les conditions suivantes :

Mention de l'auteur (BY)
Vous devez citer mon nom avec chaque photographie utilisée avec la mention « Gérard Bonneton (Creative Commons by-nc-nd) » et un lien vers mon site
http://gbonnetonphoto.free.fr.

Pas d'utilisation commerciale (NC)
Vous ne pouvez pas utiliser mes photographies à des fins commerciales sans mon autorisation écrite préalable.

Pas de modifications (ND)
Vous n’avez pas le droit de modifier, de transformer ou d'adapter cette œuvre.


Pour consulter la licence Creative Commons by-nc-nd, cliquez sur le logo ci-dessous.

À chaque réutilisation ou distribution d'une de mes photographies et des textes, vous devez faire apparaître clairement au public les conditions contractuelles de sa mise à disposition. Sur le Web, la meilleure manière de les indiquer est un lien vers la page web de Creative Commons.

Mais si vous trahissez ma confiance et abusez de ma mansuétude, vous n'éviterez pas l'enfer des cachots et les culs-de-basse-fosse... !!!

Lien
Creative Commons France : contrats de droits d'auteur pour diffuser vos créations.

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Affichage et encodage corrects du texte

15.09.2011

Quelques visiteurs m'ont fait savoir que les textes de mon site s'affichaient mal et que des signes que certains qualifient de "cabalistiques", remplacaient les lettres pourvues d'accents. Je vous rassure au moins sur un point : la cabale n'est pour rien dans cette affaire !
Cette anomalie ne provient pas de mon site mais de votre navigateur Web, en particulier si vous utilisez "Windows Internet Explorer". Dans l'article "Validation W3C", j'ai fait mention des ennuis que pouvait causer ce logiciel. Il faut constater une fois de plus que ce navigateur Web a beaucoup de mal pour encoder correctement les textes qui contiennent des lettres avec leurs accents.
Voici une solution pour corriger ponctuellement la cause de vos ennuis. Allez dans le menu Affichage, puis Codage et choisissez UTF-8. Les lettres qui comportent des accents s'affichent enfin correctement.
J'admets qu'il est contraignant de faire manuellement ce que votre logiciel devrait faire automatiquement, d'autant que cette correction n'est que provisoire et que vous devrez la renouveler chaque fois que vous rencontrerez cette erreur d'affichage.
Je vous conseille vivement d'installer un second navigateur Web sur votre ordinateur.
Essayez Firefox ou Google Chrome, ou encore Opera ; ils sont excellents et respectent les normes internationales du W3C. Vous pourrez ainsi comparer les navigateurs, choisir celui qui fonctionne le mieux et sans doute abandonner sans regret "Windows Internet Expl'Horreur".

Liens
Windows Internet Explorer
navigateurs alternatifs
Mozilla Firefox
Google Chrome
Opera
WC3

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Poster un commentaires : du monologue au dialogue

18.09.2010

Ce site n'est pas qu'une simple vitrine de photographies, ou la tribune d'un histrion qui se pavane et s'agite son heure sur la scène, c'est aussi un lieu d'échanges avec les visiteurs réguliers ou occasionnels.
N'hésitez pas à poster un commentaire pour faire des remarques, donner votre avis et poser des questions au sujet des photos ou des billets du Bloc-notes. Je vous répondrai — dans la mesure du possible et de mes compétences — par courriel personnel et par un billet dans ce Bloc-notes lorsque le sujet nécessitera un développement pouvant intéresser d'autres visiteurs du site.

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Validation W3C

18.09.2010


J'ai construit ce site pour qu'il s'affiche correctement avec les navigateurs Web qui respectent les normes de l'organisme de standardisation W3C (World Wide Web Consortium). J'ai suivi, autant que possible, les recommandations de cet organisme international. Les diverses pages de ce site soumises aux tests de validation sont conformes aux recommandations du W3C.

Notez que le navigateur, Windows Internet Explorer de Microsoft, ne respecte pas l'ensemble des prescriptions du W3C. De plus des failles dans ce logiciel ont conduit en janvier 2010, les gouvernements allemand et français de ne pas conseiller son usage (toutes versions confondues) et de recommander la migration vers des navigateurs alternatifs comme Mozilla Firefox le temps que Microsoft fasse les corrections.

En conclusion, si vous constatez que les pages d'un site Web ne s'affichent pas correctement, il se peut que le code du site ne soit pas conforme aux normes du W3C ou que votre navigateur Web ne respecte pas les standards de l'Internet.

Liens
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Mes outils informatiques : les logiciels libres

18.09.2010

Depuis l'an 2000, mon ordinateur travaille exclusivement avec le système d'exploitation GNU/Linux et je n'utilise que des logiciels libres, tant pour des raisons qualitatives, philosophiques que financières.
Mes appareils périphériques (scanner, imprimante et appareil photonumérique), fonctionnent parfaitement avec ce système.
Les logiciels libres sont une véritable alternative face aux tentatives hégémoniques de certaines entreprises informatiques tentaculaires. Le travail que je vous présente sur ce site en témoigne.

Je félicite et soutiens tous ceux et celles qui participent à GNU/Linux et aux logiciels libres ; je les remercie pour la qualité du travail qu'ils offrent chaque jour au monde entier et la générosité qui les anime. Chapeau !

Liens
Quelques distributions du système d'exploitation libre et gratuit GNU/Linux : Ubuntu, Debian, Fedora, et bien d'autres...

Les logiciels libres que j'utilise régulièrement :
Gimp pour le traitement des images, la retouche et la création des images (GNU/Linux, Windows & Mac OS).
Sane pour piloter et utiliser les scanners (GNU/Linux et Windows).
LibreOffice : une suite bureautique (traitement de texte, tableur, base de données, présentations multimédia et dessin vectoriel). (GNU/Linux, Windows & Mac OS).
Firefox : un navigateur Internet conforme aux normes W3C (GNU/Linux, Windows & Mac OS).

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Rénovation du site : Polir & repolir...

18.09.2010

« Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. »

Ainsi parlait Nicolas Boileau dans le premier chant de son ouvrage « L'Art poétique » paru en 1674.
J'ai donc remis mon ouvrage sur le métier. J'ai réouvert le chantier de ce site plongé, depuis de nombreux mois, dans un profond sommeil. Plus qu'une simple mise à jour, une rénovation me semblait nécessaire. J'ai créé ce Bloc-notes, j'ai ajouté des photos que vous découvrirez dans la partie Galerie et j'ai supprimé certains éléments superflus. J'ai fait simple et dépouillé, une sorte de manifeste anti « bling-bling ». Reste à le polir et à le repolir...

Liens
Nicolas Boileau : L'Art poétique
Frontispice de « L'Art poétique » illustré par Hyacinthe Rigaud

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Le réglage de votre écran

Pour voir les photos de ce site dans de bonnes conditions, votre écran doit être correctement réglé.

Vous devez percevoir distinctement chaque plage de la gamme de gris. Si ce n'est pas le cas, réglez la luminosité et/ou le contraste de votre moniteur.
Montez le réglage du contraste au maximum, puis réglez le bouton de luminosité de l'écran jusqu'à ce que le carré gris foncé n° 10 se distingue légèrement du carré noir n° 0 sur la gamme de gris.

Si vous désirez affiner la qualité de l'affichage, il vous faudra, sans doute, régler le Gamma de l'écran. Consultez sur Internet les nombreux sites qui traitent du réglage des écrans et de la notion de Gamma.

Gardez à l'esprit que la qualité des images diffusées sur Internet n'est pas comparable avec celle d'un véritable tirage sur papier.

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Notes techniques :